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La ZNIEFF identifie un continuum prairial de grande valeur écologique. Ces prairies mésohygrophiles neutrophiles mésotrophiles de fauche sont caractéristiques des petites vallées à fond plat sur alluvions basiclines, sous climat thermo-ombro-atlantique.
Prairies rares et localisées, probablement autrefois assez répandues et qui ont régressé sous l’effet du drainage, encore aujourd’hui. Elles restent également très menacées par le pâturage qui se généralise et qui conduit à leur eutrophisation ainsi que par le retournement pour la mise en place de "prairies temporaires" (cultures d'herbe) plus productives.
Ces prairies, floristiquement très diversifiées hébergent de nombreuses espèces à valeur patrimoniale élevée : Orchis à inflorescence lâche (Anacamptis laxiflora), Brome en grappe (Bromus racemosus), Laîche distique (Carex disticha), Souchet long (Cyperus longus), Gaillet chétif (Galium debile), Orge faux-seigle (Hordeum secalinum), Jonc à tiges comprimées (Juncus compressus), Oenanthe faux-boucage (Oenanthe pimpinelloides), Ophioglosse commu (Ophioglossum vulgatum), Trèfle étalé (Trifolium patens), Colchique d'automne (Colchicum autumnale), Séneçon aquatique (Jacobaea aquatica)...
La faune a été peu étudiée sur la ZNIEFF et la plupart des données concernant les espèces déterminantes sont anciennes. On peut noter la présence d'un cortège de rhopalocères intéressants avec Lycaena dispar, Lyssandra bellargus et Plebejus argus. Cependant, faute de recherches récentes, ces espèces n'ont pas été revue depuis la fin des années 1990. Il en est de même pour la Rainette méridionale (Hyla meridionalis) et le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus).
Le périmètre intègre l'ensemble des systèmes prairiaux ainsi que quelques boisements alluviaux. Il exclue les coteaux qui possèdent des végétations très différentes (charmaies neutro-calcicoles de pente, fruticées, pelouses sèches...).
