Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Décembre 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR8301096
Compilation : 30/11/1995
Mise à jour : 20/03/2019
Appelation du site : Rivières à écrevisses à pattes blanches
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 100% |
Cours d'eaux où vivent des populations d'écrevisses à pied blancs parmi les plus représentatives des départements de la région.
Globalement les rivières inscrites au sein de ce site peuvent être regroupées en 2 catégories : - les ruisseaux de montagne ayant conservé leurs populations en bon état. - les rivières de moyenne montagne et bordures de plaine plus menacées car plus exposées aux modifications des conditions environnementales (urbanisation, pratiques agricoles). La Mortagne et le ruisseau de Beautourne présentent d'importants linéaires colonisés par l'Ecrevisse à Pattes Blanches. Selon les prospections de 2008, seul l'amont de la Mortagne semble non peuplé. Les prospections de 2010 ont permis de vérifier que le signalement de l'Ecrevisse de Californie (Pacifastacus leniusculus) sur l'affluent rive droite de la Mortagne, était une fausse information : il existe en effet une magnifique population d'Ecrevisse à Pattes Blanches sur la Mortagne et son affluent. Le ruisseau des Roziers (affluent direct du Chavanon) serait intégralement colonisé par la Pacifastacus leniusculus mais cette information reste à vérifier. Sur la Clidane, les données existantes remontaient à 1979 sur la partie aval et 1974 pour deux points sur l'amont du bassin versant où il y a aussi deux informations de 1987 et de 2003-2007. Les prospections de 2010 n'ont pas permis de trouver la moindre Ecrevisse sur la Clidane et ces affluents, même si globalement l'habitat est favorable (y compris dans la partie basse) avec toutefois quelques secteurs particulièrement dégradés. Il n’y a aucune donnée de présence ancienne sur tout le bassin du ruisseau de Cornes et de Malpeire et là aussi les prospections se sont révélées infructueuses.
Des causes diverses interviennent dans la disparition des populations : pollutions de toutes natures, assèchements, modifications du milieu par curage, rectification des cours d'eau, déforestation, maladies .