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Parution : 6 avril 2022 Catégorie : Application INPN Espèces
Dans le cadre du programme « Amphibiens et reptiles en péril » lancé en 2022 par l’Observatoire batracho-herpétologique normand (OBHeN), dans le but de mieux connaître et protéger les espèces les plus vulnérables de ces groupes, une nouvelle quête sur l'application INPN Espèces est proposée autour de la Vipère péliade Vipera berus (Linnaeus, 1758).
Ce serpent craintif mais venimeux des zones humides et des bocages, est l’une des cibles de ce programme. L’espèce, autrefois répartie dans une bonne partie de la France, est désormais cantonnée au quart Nord-Ouest (Bretagne, Normandie et Hauts-de-France) et dans le Massif central, dans lesquels elle se raréfie énormément. L’objectif de cette quête est donc de mesurer l’intensité de sa disparition et de détailler l’état des populations restantes sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Les vipères sont reconnaissables à leur allure trapue, leur nez retroussé et leurs pupilles verticales fendues. Contrairement à la Vipère aspic, la Vipère péliade est identifiable par ses yeux couleur rouge sombre et son motif dorsal en forme de zigzags. Elle mesure en général entre 50 et 60 cm.
Bien que craintive et préférant la fuite, la Vipère péliade reste venimeuse et peut mordre si elle est acculée (si elle est accidentellement piétinée par exemple). Il est donc fortement recommandé d'être en bottes ou chaussures renforcées et pantalon long si vous partez en quête de cette espèce. De plus, la Vipère péliade étant venimeuse mais aussi protégée, il est interdit de la manipuler et de la tuer. En cas de morsure, ne tentez pas d'aspirer le venin et contacter le SAMU ou le centre antipoison le plus proche.
Découvrir l’Observatoire batracho-herpétologique normand (OBHeN)
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Vipère péliade Vipera berus
© J.C. de Massary
