Species

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Fact sheet

Taille

30-60 cm de haut.

Diagnose

Plante vivace (Géophyte à corme - bulbe ovoïde arrondi, entouré d’une épaisse tunique fibreuse brune formant dans le haut des mailles bien marquées). La tige est simple, munie de 3 (très rarement 4-5) feuilles ensiformes et longuement engainantes à la base, étroites (au moins 0,8 cm) et allongées. L’extrémité de la première feuille est très nettement aiguë ou mucronée. La plante porte, à sa sommité, de 3 à 6 fleurs (rarement plus) assez grandes, d’un rose purpurin assez soutenu, penchées à l’anthèse (libération du pollen). Le périanthe, fortement zygomorphe, est constitué de 6 tépales. Le fruit est une capsule obovale à trois loges, arrondie au sommet.

Détermination

Assez simple.

Espèces proches

Les espèces du genre Gladiolus ne sont pas faciles à différencier, mais son écologie suffit à permettre de bien identifier le Glaïeul des marais.

Période d’observation

Il s’agit d’une espèce de début d’été, qui fleurit en juin-juillet.

Biologie-éthologie

Le Glaïeul des marais est une plante des prairies humides marécageuses à Molinie sur sols calcaires et pauvres en nutriments, supportant bien les inondations temporaires, parfois en clairière ou en lisière des boisements qui bordent ces biotopes. L’espèce se rencontre jusqu’à 800(1200) m d’altitude.

Biogéographie et écologie

Espèce centre et est-européenne, le Glaïeul des marais est rare dans notre pays où il n’est présent qu’en Alsace où il est rare, dans le Jura ainsi qu’en Haute-Savoie. Il est en forte régression du fait des atteintes portées à ses biotopes.

Sources
Tison, J.-M., De Foucault, B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore complète de la France. Biotope Éditions, Mèze : xx + 1196 p.

Sébastien LESNE(Orchiflor), 2023

Domains and territories