20-40 (80) cm de haut

Hémicryptophyte à tiges couchées puis redressées, plus ou moins poilues et blanchâtres à la base. Feuilles basales de petite taille (2-10 cm), à pétiole plus court que le limbe, lui-même bi- à tripennées à segments courts, ovales ou lancéolés, incisés. Feuilles caulinaires à pétiole plus courte et engainant et à limbe dont les lobes sont plus allongés et aigus. Les inflorescences sont des ombelles d’ombellules à 10-15(25) rayons, munies d’un involucre développé à bractées parfois trifides. Fleurs blanches à jaunâtres, sont réunies en ombellules munies d’un involucelle de bractéoles linéaires-lancéolées. Les fruits sont des diakènes ovoïdes ou ellipsoïdes de 8-12(15) mm, munis de côtes marginales bien développées, les dorsales deux fois plus étroites.

Assez simple.

Très bien caractérisée par sa morphologie, son écologie ainsi que sa distribution géographique, la Thapsie de Rouy se distingue facilement des autres espèces de la famille des Apiaceae.

L’espèce fleurit du début de l’été au début de l’automne, de juin à octobre.

La Thapsie de Rouy est une plante des pelouses sableuses littorales de préférence ouvertes.

Espèce sténoméditerranéenne sud-ouest, cette Apiaceae est rare en France métropolitaine où elle n’est présente qu’en Corse du Sud, dans le Golfe de Porto-Vecchio où elle est impactée par la surfréquentation ainsi que le développement d’espèces exotiques envahissantes (EEE) du genre Carpobrotus. Des mesures de gestions appropriées ont été mises en place dans un but de préservation.