3 à 15 cm (hauteur).

Diagnose

Petite plante très discrète, herbacée vivace rhizomateuse formant de petits gazons. Feuilles basales réduites à des gaines, sauf la dernière à petit limbe développé et linéaire de 5-20 mm. Tige sillonnée portant un épillet terminal de 2-3 mm, sans bractée. Périgone à 0-3 soies plus courtes que le fruit mur.

Détermination

Moyennement difficile.

Espèces proches

Trichophorum alpinum possède un périgone à longues soies blanches formant une houppe (soies courtes et brunâtres ou absentes chez T. pumilum). T. caespitosum est une espèce cespiteuse (formant des touffes), a un épi de 3-6 mm et un périgone portant plus de 3 soies plus longues que le fruit (T. pumilum est une plante rhizomateuse gazonnante, a un épi de 2-3 mm et 0-3 soies plus courtes que le fruit). Les Isolepis ont plusieurs épis ou un seul mais non terminal (un seul épi terminal chez Trichophorum). Les Eleocharis n’ont aucune feuille à limbe développé (feuille supérieure à limbe court mais développé chez Trichophorum).

Période d’observation

Floraison entre juin et juillet.

Biologie - éthologie

Espèce d’hémicryptophyte rhizomateuse (herbacée vivace) appartenant à la grande famille des Cyperaceae. Elle comporte plus de 100 genres dont les Carex sont les plus importants. Mais contrairement à eux, les Trichophorum (et d’autres genres) ont des fleurs hermaphrodites. Ils sont proches des Eleocharis (Scirpes) et des Eriophorum (Linaigrettes). Trichophorum pumilum est une espèce anémogame et barochore.

Biogéographie et écologie

Espèce holarctique : Disséminée en Europe (surtout Alpes et Europe du Nord), Asie centrale, Sibérie, Amérique du Nord. Trichophorum pumilum vit dans les tourbières, les berges de lacs, bords de torrents et bas-marais sur substrats plutôt basiques aux étages montagnard à alpins (1600-2500m)

Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.