Taille
20-40 cm de haut.
Diagnose
Diffère du type par un aspect plus trapu, une tige plus courte (15 à 25 cm), des feuilles larges de 3 à 4 cm, une inflorescence plus courte, des fleurs de plus grande taille, brun-rouge foncé, à odeur variable peu prononcée voire inodores, avec un périanthe connivent en casque dont l’extrémité est plus ou moins libre, un labelle à lobes médian et latéraux pourpre-rougeâtre. L’éperon nectarifère, très épais et ventru, est de taille supérieure ou égale à l’ovaire.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
L’Orchis de Martrin est bien différencié de l’Orchis punaise type, en particulier par la longueur moindre de sa tige et de son inflorescence ainsi que par deux caractères floraux : les grandes dimensions de l’éperon ainsi que la coloration peu variable du labelle. Toutefois, l’observation de ces caractères demande attention et rigueur.
Période d’observation
Cette sous-espèce fleurit de fin avril à juillet.
Biologie-éthologie
L’Orchis de Martrin est une plante de pleine lumière, se rencontrant jusqu’à 1800 m d’altitude, sur substrat calcaire à légèrement acide. Sur des prairies et pelouses de pente, à teneur en eau moyenne et plutôt pauvres en nutriments.
Biogéographie et écologie
Sous-espèce d’aire essentiellement ibérique. Rare en France, où ses stations sont situées dans le Bas-Languedoc ainsi que dans les Pyrénées centrales et orientales.
Sources
Bournerias, M., Prat, D. & al. (collectif de la Société Française d’Orchidophilie). 2005. Les orchidées de France, Belgique et du Luxembourg. Seconde édition. Biotope – Collection Parthénope, Mèze (Hérault) : 504 p.
Tison, J.-M., De Foucault, B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore complète de la France. Biotope Éditions, Mèze : xx + 1196 p.
Sébastien Lesné(Orchiflor),
2022
French Version
