Diagnose :

Isopode terrestre de taille moyenne à grande (certaines femelles atteignent 20 mm), capable de volvation. Armadillidium vulgare présente un pattern variable, généralement les mâles sont gris-noirs et les femelles à nuances brunâtres. Le corps est fréquemment parsemé de tâches plus claires. Le telson est trapézoïdal à pointe large, les lame frontale est basse, ne dépassant pas le vertex et recourbée vers le front (pas de fossette visible entre la lame et le vertex). Bord postérieur du premier péréionite régulièrement incurvé.

Détermination :

Dans le nord de son aire de répartition, l'espèce ne peut être confondue. Ailleurs, un examen à la loupe binoculaire permettra de vérifier les caractères mâles (notamment l'exopodite du pléopode 1 à pointe interne courte et endopodite à extrémité nettement courbée)

Espèces proches :

notamment A. opacum (taille plus faible, lame détachée du vertex) et A. sordidum (péréiopode VII pourvu d'une palette sur l'ischion, bord antérieur du premier péréionite légèrement relevé vers le haut)

Période d’observation :

Espèce visible toute l'année, hormis période de sécheresse

Biogéographie et écologie :

Espèce anthropophile devenue presque cosmopolite (elle fait défaut dans les régions tropicales), répandue dans toute l'Europe et qui peuple toute la France et une grande diversité de milieux naturels, depuis le bord de mer jusqu'à 1500 m d'altitude (en France).

NOEL Franck(), 2021