Taille :
7 -17 mm
Diagnose :
Petit longicorne trapu, à pattes robustes, à élytres larges, noir recouvert d'un épais duvet blanc, gris blanchâtre, brun et roussâtre. Ses antennes sont noires annelées de blanc, sauf le scape noir. Le pronotum est caréné longitudinalement, à ponctuation forte mais peu serrée. Les élytres sont ornés de 3 bandes transversales irrégulières brun foncé, et de deux bosses bien marquées à la base.
Détermination :
délicate.
Espèces proches :
Confusion possible avec
Aegomorphus francottei Sama, 1994 dont il se distingue par des reliefs élytraux antérieurs saillants et granuleux et une tache humérale noire absente ou diffuse.
Période d'observation :
Les adultes sont actifs de fin mai à septembre.
Biologie-éthologie :
La larve se développe sous l'écorce de grosses branches et troncs morts de divers feuillus : peuplier, bouleau, noyer, hêtre essentiellement mais aussi sur aulne, saule, érable, noisetier, tilleul, chêne, prunier, poirier... Les adultes sont diurnes mais discrets et mimétiques sur les écorces des branches mortes. Le cycle biologique s'effectue sur deux ans.
Biogéographie et écologie :
Espèce commune répandue de l'Europe de l'Ouest et d'Afrique du Nord jusqu'au Japon. Présente en France sur la quasi-totalité du territoire (rare ou absente dans le nord), Corse comprise. Elle fréquente les zones de forêts feuillues à bois tendre, en particulier les ripisylves et vergers.
D'après :
- Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
- Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019 – Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d'ACOREP – France, Paris. 176 p.
Lionel Valladares((UMR INRA / INPT 1201 Dynafor),
2021