Taille
5 – 8,5 mm.
Diagnose
Petit longicorne à élytres courts. Tête et pronotum brun sombre, le reste du corps est brun châtain, avec une zone plus claire sur la zone suturale antérieure des élytres. Le pronotum est plus long que large avec une protubérance émoussée de chaque côté, et trois reliefs plus ou moins net. Les élytres courts (environ deux fois et demie aussi longs que larges), sont fortement et densément ponctués, anguleux et saillants au niveau des épaules. De longues soies dressées couvre tout le corps, plus abondantes sur les antennes et surtout sur les pattes.
Détermination
Délicate.
Espèces proches
Confusion possible avec
Molorchus minor (Linnaeus, 1758) dont il se distingue par l'absence de bande blanche sur les élytres. Très proche de
Glaphyra marmottani dont il se distingue par ses élytres plus longs que le pronotum.
Période d'observation
L'adulte diurne est actif de fin avril à mi-juillet.
Biologie-éthologie
Les larves, se développent principalement sur les Rosacées (pommier, prunier, aubépine, rosier, ronce, amélanchier...) mais également citée d'autres familles (cornouiller, viorne, bourdaine, châtaignier). L'adulte est floricole, discret car sciaphile. Le cycle biologique dure deux ans.
Biogéographie et écologie
Espèce de l'ouest de l'Europe répandue jusqu'au Proche-Orient. En France, elle est présente sur tout le territoire, absente en Corse. Son habitat naturel est constitué de bois feuillus, lisières fleuries, vergers et bocages.
Sources
Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l'Association Roussillonnaise d'Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019. Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d'ACOREP – France, Paris. 176 p.
Lionel VALLADARES(EIPurpan (UMR INRAE / INPT 1201 Dynafor)),
2023