Espèce

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Fiche descriptive

Taille/Poids

Longueur : environ 25 cm, pour une envergure : 59 à 64 cm. Poids : 85 à 114 cm.

Diagnose

Le chevalier à pattes jaunes possède une couleur générale brun grisâtre tacheté de blanc, plus sombre sur les parties supérieures (couvertures alaires sont gris-brun). Le ventre et le croupion sont blancs. La queue est blanche avec de fines vagues sombres. Le cou, la tête et la poitrine sont blancs, mouchetés de brun foncé. Le bec est mince, droit et noir. Les yeux sont brun foncé. Les longues pattes sont jaunes. Pas de dimorphisme.

Détermination

Moyennement difficile.

Espèces proches

Possible confusion avec T.melanoleuca ou T. glareola. Le premier est de plus grande taille que T. flavipes et présente des pattes plus orangées et un bec plus long. Le second a un bec de la longueur de sa tête et la base est jaunâtre et ses pattes à longs tarses sont jaune-vert.

Période d’observation

Il est commun en Guadeloupe, observable en tant que migrateur hivernant.

Biologie – éthologie

Il se nourrit, dans les eaux peu profondes, d’invertébrés et de poissons. Il peut arriver que les Chevaliers pêchent en groupe. Monogame, il nidifie souvent en colonies lâches. La reproduction a lieu entre mai et août. La femelle dépose 3 à 4 œufs gris-jaune tachetés. L’incubation est assurée par les deux parents et dure en moyenne 23 jours.

Biogéographie et écologie

Le Chevalier à pattes jaunes fait partie de la famille des Scolopacidés appartenant au groupe d'oiseaux appelés limicoles, c'est à dire littéralement "oiseaux de rivages". En effet, il occupe des zones humides littorales et terrestre. Il nidifie dans la toundra en Alaska et au Canada et migre pendant l’hiver boréal vers l’hémisphère Sud. Il hiverne dans tous les pays d’Amérique du sud, aux Antilles et parfois aux Malouines. Cette espèce inquiète beaucoup la communauté scientifique car elle est en très nette diminution depuis une cinquantaine d’années.

Sources
Levesque, A., Duzont, F., Mathurin, A. & Chiffard, J. 2011. Liste des oiseaux de la Guadeloupe 6ème édition). Grande-Terre, Basse-Terre, Marie-Galante, les Saintes, la Désirade, Îlets de la Petite-Terre. Rapport AMAZONA n° 30. 20 p.
Flieg G.M. & Sander A. 2018. Oiseaux des Antilles et des Caraïbes – French ed. of Birds of the West Indies. Delachaux et Niestlé.

Nathalie Duporge(N. Duporge Biodiversité – Expertise - Pédagogie), 2022

Domaines et territoires