Taille / PoidsEnvergure : 140 à 175 cm. Poids : 2200 à 4200 g.
DiagnoseL'Oie des moissons (
Anser fabalis) comporte deux sous espèces : l'Oie de la toundra (
Anser fabalis rossicus) et l'Oie de la taïga (
Anser fabalis fabalis). Les deux sous espèces possèdent une tête foncée contrastant avec un cou et un ventre plus pâle. Le dos est sombre avec des couvertures se terminant par de nets liserés blancs. Les pattes sont orange chez les deux sous-espèces qui se distinguent principalement par un bec sombre assez court avec une petite tâche orange formant un cercle chez Anser fabalis rossicus. Pour la seconde sous-espèce
Anser fabalis fabalis, le bec est nettement plus long avec une prédominance de l'orange sur le noir et la longueur du cou est également plus importante chez l'Oie de la taïga.
DéterminationMoyenne.
Espèces prochesLes deux sous-espèces sont difficiles à discerner et peuvent être également confondues avec d'autres espèces d'oies comme l'Oie à bec court (
Anser brachyrhyncus). L'Oie à bec court, plus petite, possède des pattes et un bec roses (orange chez l'Oie des moissons). En vol, les reflets bleutés de l'Oie à bec court permettent généralement de la différencier de l'Oie des moissons.
Période d'observationSur le territoire français, cette espèce n'est présente qu'au sein de l'hexagone en hiver. La sous-espèce
Anser fabalis rossicus est régulièrement observée dans le nord de la France et plusieurs dizaines d'individus fréquentent les grands lacs champenois durant l'hiver. La sous-espèce
Anser fabalis fabalis est devenue beaucoup plus rare avec seulement quelques mentions contemporaines au sein de l'hexagone.
Biologie-éthologieLes deux sous-espèces se distinguent par leur lieu de nidification,
Anser fabalis rossicus fréquentant la toundra lapone et sibérienne où elle niche dans des zones sèches à proximité d'une rivière ou d'un lac,
Anser fabalis fabalis nichant dans des marais au sein même de la taïga. Le nid est dans les deux cas un amas de mousses et branchages garni de duvet dans lequel la femelle dépose 4 à 6 œufs qu'elle couvera un mois environ. Les poussins nidifuges grandissent rapidement en se nourrissant d'herbes.
Biogéographie et écologieCette espèce niche en Laponie et dans le nord de la Sibérie puis descend en Asie centrale jusqu'à la mer de Chine pour les populations passant l'hiver à l'est de l'Asie. D'autres populations regagnent les plaines européennes de Pologne, du Royaume-Uni jusqu'en France et en Italie même si certains individus se perdent plus au sud.
Sources
Ebird. 2024. https://ebird.org
Faune France. 2024. https://www.faune-france.org/
Oiseaux.net. 2024. https://www.oiseaux.net/
Svensson, L. & al. 2015.
Le guide ornitho, le guide le plus complet des oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Delachaux, 444 p.
Wroza, S. 2020.
Identifier les oiseaux migrateurs par le son, Delachaux, 240 p.