Taille / Poids
Envergure : 130 à 170 cm. Poids : 1400 à 3800 g.
Diagnose
L'Oie à bec court (Anser brachyrhynchus) a un bec assez court et bicolore de couleur noir et rose. La tête marron foncé contraste avec un cou et un ventre beige. Les couvertures grises possèdent un liseré blanc formant des lignes lorsque l'oiseau est posé. Les pattes sont rose vif rappelant la couleur du bec. Les sous-caudales sont blanc pur contrastant fortement avec le reste du corps principalement sombre. En vol ce volatile présente des sous-alaires gris profond tandis que le dessus des ailes paraît gris bleuté, le cou est ramassé durant cette phase de vol.
Détermination
Moyenne.
Espèces proches
Cette oie peut être confondue avec d'autres espèces proches comme l'Oie des moissons (
Anser fabalis) ou l'Oie cendrée (
Anser anser). En effet, l'Oie des moissons (ssp
fabalis) ressemble fortement à l'Oie à bec court mais s'en distingue par un cou plus long, un bec bicolore orange et noir, des pattes orange ainsi que des reflets bleutés absents en vol. L'Oie cendrée, plus grande que sa cousine l'Oie à bec court, porte également une robe aux reflets bleutés durant la phase de vol mais se distingue par des sous-alaires claires et un large bec orange.
Période d'observation
C'est uniquement durant les périodes automnales et hivernales que cet oiseau s'observe sur le territoire français. Dans l'hexagone, quelques individus sont dénombrés chaque hiver généralement dans le nord de la France ou sur la façade Atlantique. L'espèce est rarement observable sur Saint-Pierre-et-Miquelon (seulement deux mentions pour l'archipel).
Biologie-éthologie
La femelle pond en moyenne 4 œufs dans une cavité préalablement remplie de lichen et de mousse. L'incubation dure un mois puis les jeunes quittent rapidement le nid pour trouver leur propre nourriture et réalisent leurs premiers vols vers 3 mois.
Biogéographie et écologie
Cet oiseau se reproduit dans le Grand Nord au Spitzberg, au Groënland et en Islande. Durant la période hivernale, l'espèce forme d'immenses rassemblements dans tous les pays nordiques de l'Europe notamment les Pays-Bas, la Pologne ou encore la Belgique. Certains rares individus descendent plus au sud en Europe ou s'égarent sur la côte Atlantique au Canada ou aux États-Unis.
Sources
Ebird. 2024. https://ebird.org
Faune France. 2024. https://www.faune-france.org/
Oiseaux.net. 2024. https://www.oiseaux.net/
Svensson, L. & al. 2015.
Le guide ornitho, le guide le plus complet des oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Delachaux, 444 p.
Wroza, S. 2020.
Identifier les oiseaux migrateurs par le son, Delachaux, 240 p.
Théo Vivensang-Rohrhurst (Théo Vivensang),
2024