Merci pour votre contribution à l’amélioration de l’INPN. Nous avons transmis ces informations à un expert pour vérification et correction.
Pour se procurer la photo originale ou demander une autorisation d'utilisation, consulter :
Jean Lecomte, c/o M. Pierre NoëlSPN et Département Milieux et Peuplements AquatiquesMuséum national d'Histoire naturelle43 rue BuffonCP 48, F-75231 Paris cedex 05pierre.noel [at] mnhn.fr
Légende :
Vue dorsale d'un pagure anachorète sortant de sa coquille ; cette dernière porte une hydractinie. Le Racou, Pyrénées-orientales, 19 juillet 1976.
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Légende :
Vue dorsale d'un pagure anachorète sorti de sa coquille pour montrer le parasite abdominal ; posidonies, Le Racou, Pyrénées-orientales, profondeur -7 m ; 23 septembre 1974.
Le pagure anachorète possède des poils longs et clairsemés qui lui donnent un aspect hirsute. Sa pince droite est plus grosse que la gauche ; le côté supérieur de la main droite est lisse ou ponctué de quelques touffes de poils disposées grossièrement en files longitudinales. La couleur de ce pagure est le plus souvent brun-rouge avec 6 rayures bleues longitudinales. Les articulations des pinces et des pattes sont de couleur claire. Les cornées sont vertes, les pédoncules oculaires sont blancs avec les anneaux foncés. Les flagelles antennaires sont striés de blanc. La longueur du céphalothorax atteint 10 mm.
Détermination et espèces proches.
L'identification de l'espèce est moyennement difficile. Une confusion est possible avec le pagure des rochers Clibanarius erythropus dont les 2 pinces sont de taille égale.
Période d'observation.
Les adultes de cette espèce s'observent toute l'année.
Biologie-éthologie.
La biologie de ce pagure est mal connue. Les femelles sont ovigères de mai à octobre. Sa longévité est dépasse 2,5 ans. Les larves (4 stades zoé) sont planctoniques et sont suivis d'un stade mégalope (= glaucothoé). L'espèce est omnivore opportuniste. Ce pagure occupe les coquilles vides de nombreux gastéropodes avec une préfèrence pour celles de nasses et de cérithes. Il est parfois accompagné sur la coquille par l'anémone parasite Calliactis parasitica.
Écologie et distribution.
Il fréquente les petits fonds rocheux, le coralligène et les herbiers de posidonies entre la surface et une trentaine de mètres de profondeur. C'est une espèce méditerranéenne qui se rencontre aussi au Portugal et aux Canaries.