Diagnose : Poisson environ 5 fois plus long que haut, à section cylindrique. Tête petite, bouche terminale peu fendue, gros yeux placés hauts. Toutes les nageoires translucides mais légèrement fumées, et quelques taches sont visibles à la base des 2 dorsales et de la caudale. Sur les flancs, une coloration par taches et lignes sombres semblant intradermiques, ainsi qu'une ponctuation blanche à bleu variable, directement sur les écailles. Une ligne bleuâtre sous l'œil.
Détermination : Difficile.
Espèces proches : Parmi les 13 taxons appartenant au genre Coryphopterus (dans la région Caraïbe), 8 se ressemblent et possèdent des livrées variables. C dicrus, C. kuna, C. punctipectophorus, C. thrix, C. tortugae et C. venezuelae sont les plus délicats à séparer. Les différences existent sur des détails de quelques motifs et taches, et il faut être très prudent avant mettre un nom sur une photo.
Période d'observation : Toute l'année.
Biologie-éthologie : Poisson grégaire à petit territoire, posé sur le sable ou la vase non loin d'une cache, d'un trou ou d'une faille de rocher.
Biogéographie et écologie : Large répartition dans l'ouest Atlantique tropical, depuis la Caroline du Nord jusqu'au Brésil. Très fréquent dans les Antilles françaises. Ce gobie est l'un des plus communs du genre Coryphopterus. Il est aussi le plus souple écologiquement, s'adaptant à presque tous les milieux rencontrés, bien qu'il semble préférer les substrats meubles, sableux à franchement vaseux (fonds de baies, mangroves, base des digues artificielles, …).
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.