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Diagnose : Forme inhabituelle, où les 2 extrémités, tête et queue apparaissent étirées et presque symétriques : la bouche en particulier est au bout d’un prolongement aigue (à la manière d’un syngnathe), à ouverture petite. Couleurs brunes, blanches et orangées en longues bandes horizontales nuancées. Une réticulation blanche est visible sur les flancs et les joues. La partie antérieure de la nageoire dorsale est surdéveloppée en une épine redoutable.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches : Monacanthus ciliatus est la plus ressemblante. Elle ne possède pas de réticulation blanche (mais une robe tachée de blanc le plus souvent) et elle est hérissée de petites excroissances sur les écailles.
Période d’observation : Toute l’année ?
Biologie-éthologie : La forme étonnante de la tête doit être une adaptation à la recherche de nourriture parmi les gorgones ramifiées. C’est d’ailleurs le plus souvent dans cet habitat que l’on a des chances d’apercevoir ce poisson très discret, de jour comme de nuit, souvent en position verticale et tête en bas, qui compte sur son homochromie pour ne pas être détecté.
Biogéographie et écologie : Grandes et Petites Antilles, Keys de Floride, ainsi que les côtes d’Amérique centrale et du Sud. Habitats rocheux, sableux (avec herbiers) ou mixtes, où ce poisson cherche des recouvrements compatibles avec son camouflage (phanérogame Thalassia ou gorgones Pseudopterogorgia). Détecté jusqu’à 100m de profondeur.
D'après : R. Robertson and J. Van Tassell. 2019. Shorefishes of the Greater Caribbean : online information system. Version 2.0 Smithsonian Tropical Research Institute, Balboa, Panamá.
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.