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Fiche descriptive

Diagnose
Longueur 9-30 mm.
Tégument tricolore ; élytres (en grande partie) de couleur verte et marqués de jaune sur les côtés, pattes et dessous du corps jaune clair.
Tête avec une bande médiane noire limitée, dans sa partie frontale, au sillon médian, puis expansée dans la partie apicale (le tout ayant la forme d'un entonnoir renversé). Pronotum avec quatre bandes longitudinales noires, les trois discales affectant la forme d'un trident dont la pointe médiane touche le rebord apical. Élytres soulignés sur les côtés d'une bande jaunâtre prenant naissance en arrière du calus huméral.
La bande latérale jaunâtre est de largeur variable. La couleur verte des élytres est plus ou moins claire, et tend parfois vers le jaune.

Facilité d'identification : simple

Confusions possibles : pas d'espèce ressemblante aux Antilles françaises ni en Guyane (voir cependant les deux autres espèces de Chlorida dont le motif sombre du pronotum est bien différent).

Répartition générale
Espèce à très large répartition, du sud des États-Unis à l'Argentine, et aux Antilles. Chlorida festiva peuple presque toutes les îles des Petites Antilles. Également signalée de São Tomé, dans le Golfe de Guinée.

Habitat et biologie
Espèce fréquente mais généralement moyennement abondante, présente dans les jardins urbains et les milieux naturels. En Guadeloupe, on l'observe un peu partout entre le littoral et la forêt des hauts jusqu'à environ 700 m d'altitude
Espèce nocturne, elle vient aux lumières. Souvent envahie d'acariens, en particulier au niveau du pronotum.
C. festiva s'attaque en général aux branches et troncs d'un diamètre supérieur à 8 cm, rarement moins. En Guadeloupe, elle se développe sur « pois doux » (Inga ingoides), « manguier » (Mangifera indica) et « campêche » (Haematoxylon campechianum). Espèce polyphage. Parmi les nombreuses plantes-hôtes signalées dans la littérature, se retrouvent aux Antilles : « mahogany » (Swietenia sp.), « courbaril » (Hymenaea courbaril), «goyavier » (Psidium guyava), Albizzia lebbeck, et enfin les agrumes (Citrus sp.). Pour une liste plus complète des plantes-hôtes, voir la base de référence TITAN (Tavakilian & Chevillotte).

J. Touroult(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2015

Domaines et territoires