Taille/poids
Longueur du corps : 14-16,5 cm.
Diagnose
L'adulte a la tête et les parties supérieures vert olive foncé, une large bande centrale orange bordée de noir, un cercle oculaire blanc, un large trait malaire noir. Les parties inférieures sont blanches striées de noir sur la poitrine et les flancs. L'individu en première année est similaire à l'adulte, mais avec les couvertures supérieures et les pointes des tertiaires étroites et bordées de rouille lorsqu'elles sont fraîches. Le chant est rarement entendu (à la fin de l'hiver et au printemps) : 8 à 10 notes doubles, fortes et emphatiques, augmentant en volume et généralement en hauteur.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Similaire à la Paruline hochequeue (
Parkesia motacilla) et à la Paruline des ruisseaux (
Parkesia noveboracensis) cependant ces deux espèces ont un sourcil pâle évident et un corps plus mince, entre autres différences.
Période d'observation
Présente de la mi-août à la fin mai (exceptionnellement en juin).
Biologie-éthologie
Paruline distinctive, essentiellement terrestre, avec une démarche caractéristique de la tête et de la queue. Elle se nourrit exclusivement sur le sol. Elle est souvent détectée par le bruissement des feuilles pendant qu'elle recherche des insectes. Elle niche principalement dans les forêts étendues et hiverne en Amérique centrale.
Biogéographie et écologie
Migrateur de passage et visiteur hivernal peu commun à erratique dans les Petites Antilles. Enregistré jusqu'à 1250 m à Cuba et 2100 m sur Hispaniola, dans toutes sortes de zones boisées, y compris des pins, même des broussailles semi-désertiques, des fourrés côtiers et des zones d'arbres épars (au moins en migration).
Sources
Kirwan, G.M., Levesque, A., Oberle, M. & Sharpe, C.J. 2019.
Birds of the West Indies. Lynx and BirdLife International Field Guides. Lynx Edicions, Barcelona.
Julie Pauwels(Entreprise Julie Pauwels),2024