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Fact sheet

Portrait :

Chapeau de 2-5,5 cm de diamètre, convexe puis aplani, généralement un peu déprimé en fin de développement, tendant à garder un petit mamelon souvent bien marqué. Marge mince, régulière ou plus souvent lobée-onduleuse.

Cuticule visqueuse, un peu granuleuse à chagrinée, non zonée, brun-gris plus ou moins foncé, brun chocolat, avec parfois des nuances brique ou violacées.

Lames serrées, adnées à subdécurrentes, crème jaunâtre à un peu ochracées avec des nuances rosées ou violacées. Stipe jusqu'à 7 × 1,5 cm, légèrement visqueux, cylindrique, un peu élargi à la base, très fragile, farci puis caverneux, nettement pruineux au début, gris-brun clair, fauvâtre à brunâtre avec l'âge.

Chair blanchâtre, brunâtre à brune sous les surfaces, à faible odeur fruitée.

Latex blanc aqueux, âcre, devenant gris olivacé en séchant sur les lames.

Spores vers 6,5-8,5 × 5,5-7 µm, à crêtes atteignant 1 µm de hauteur et formant un réseau incomplet.


Écologie : L'espèce vient dans les tourbières et les lieux marécageux moussus très acides, en liaison avec les bouleaux (Betula spp.).

 

Répartition mondiale : Zones froides et montagneuses de l'Europe (surtout Scandinavie), espèce notée également en Sibérie.

 

Confusions possibles :

- Lactarius vietus(Fr.) Fr. est en général plus grand, avec un chapeau atteignant 8 cm de diamètre, plus déprimé, non mamelonné, plus ou moins zoné, plus pâle, d'un gris rosâtre à violacé. Les spores sont en moyenne plus grandes, vers 7-10 * 6-7,5 µm, à crêtes plus basses (0,5 µm). Il vient également sous bouleau, dans des endroits souvent moins mouillés.

- L. mammosusFr., tel que généralement interprété aujourd'hui, peut ressembler passablement à L. pilatiipar les couleurs voire la taille et l'habitus, mais son chapeau sec devient feutré-squamuleux, il dégage généralement une odeur de coco et apparaît dans des milieux plus secs, sous conifères souvent mêlés à des bouleaux.


Histoire : Lactarius pilatii Z. Schaef. 1968 a été redécrit par H. Harmaja sous le nom de L. moseri en 1985, en hommage à M. Moser qui avait lui-même redécrit cette espèce en 1976 en l'assimilant au L. mammosus de Fries, nom qu'on applique aujourd'hui à un autre taxon.

 

Bibliographie :

Bulletin mycologique et botanique Dauphiné-Savoie n° 229, 2018.

Alain Favre(AdoniF), 2023

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