Taille/poids :
Ne semble pas dépasser 15 à 18 cm.
Diagnose :
Rascasse type : forme ovale, hauteur maximale au niveau des pectorales, allure trapue, gueule très largement fendue, nageoires larges. Couleur générale brune à rougeâtre, nageoires comprises, mais composée aussi de multitudes de points et taches de tailles variables. Ajouté à cela, des expansions foliacées sur l’ensemble du corps et sous la gueule. Les plus longues (elles sont caractéristiques de l’espèce) se situent sur chaque œil.
Détermination :
Moyennement difficile.
Espèces proches :
12 espèces du genre Scorpaena existent dans cette région biogéographique, et il faut être prudent quant aux identifications des juvéniles, dont il n’existe pas toujours de critères fiables pour les distinguer. A l’état adulte, Scorpaena grandicornis est la seule à posséder des cirres oculaires de cette dimension.
Période d’observation :
Toute l’année.
Biologie-éthologie :
Espèce comptant sur son camouflage (ressemble à un caillou couvert d’algue) pour chasser à l’affut en restant immobile. En cas de danger, elle peut, au dernier moment, s’éloigner de plusieurs mètres en quelques coups de queue et retrouver une posture droite, posée à même le sol.
Biogéographie et écologie :
Répartition théorique large, centrée sur les Caraïbes jusqu’au Brésil, mais peu illustrée dans le Golfe du Mexique. En réalité, les données ne sont abondantes qu’en côte Est de la Floride, et ponctuelles partout ailleurs (Péninsule du Yucatan, Cuba, Puerto Rico, Colombie, Petites Antilles…). Dans les Antilles françaises, elle est signalée en Guadeloupe et mais aussi en Martinique (Baie de Fort-de-France, Les Anses-d’Arlet, Le Prêcheur). Recherche les fonds meubles sans vase pure et avec une couverture algale lui servant de camouflage.
Thomas Menut(Fondation Biotope),
2020
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