Taille/poids :
Jusqu'à 10 cm, mais généralement les observations concernent des individus de quelques centimètres à peine.
Diagnose :
Espèce allongée, cylindrique et s'élargissant dans la partie antérieure. Tête triangulaire, à bouche terminale et proéminente. Les yeux sur le dessus de la tête apparaissent exorbités. Robe claire le plus souvent, mais variable dans ses tons (crème, brune, grisâtre, brique, …) et chagrinée, composée d'une moucheture de taches et points permettant de se fondre avec le substrat environnant. Nageoires colorées de même. La première dorsale du mâle surdéveloppée possède des lignes verticales brunes. Quelques traits et points bleus chez les individus reproducteurs.
Détermination :
Simple.
Espèces proches :
Une seule espèce, aussi petite et discrète, Diplogrammus pauciradiatus, lui ressemble. S'en distingue par 2 à 3 grandes taches irrégulières, plus sombres, sur le dos, symétriques de part et d'autre de la dorsale. Celle-ci n'est jamais développée comme celle de Callionymus bairdi.
Période d'observation :
A priori toute l'année.
Biologie-éthologie :
Ce poisson passe totalement inaperçu si l'on ne le cherche pas spécifiquement. Très cryptique dans son habitat, les sables plus ou moins grossiers, il semble vivre en communauté de plusieurs dizaines voire centaines d'individus défendant chacun quelques décimètres carrés. En période de reproduction, les mâles érigent et font bouger leur première dorsale surdimensionnée lorsqu'une femelle s'approche.
Biogéographie et écologie :
Toutes la zone Caraïbes (îles et côtes continentales) sauf le Golfe du Mexique. Données ponctuelles issues des bases participatives, parce que sa détection est délicate. Probablement pas rare quoique localisé à certains habitats de sable grossier, plus ou moins colonisé par les herbiers (même de l'envahissante Halophila stipulacea).
Thomas Menut(Fondation Biotope),
2020