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Diagnose : Grondin typique : corps allongé mais trapu, tête à bouche avancée en bec de canard, œil placé haut. 2 nageoires dorsales. Pectorales très développées, arrondies en éventail, et dont les premiers rayons sont libres. Robe brune tachetée de marques rougeâtres. Les dessins de la pectorale, en taches sombres et alignées sont caractéristiques de l'espèce.
Détermination : Simple.
Espèces proches : Malgré l'existence de 15 espèces de Prionotus dans les Caraïbes, presque toutes sont distribuées dans le Golfe du Mexique, et seule Prionotus punctatus existe dans les Petites Antilles.
Période d'observation : Toute l'année ? à confirmer (peu de données publiées).
Biologie-éthologie : Ce poisson, comme la plupart des grondins, « marche » sur le fond, en s'aidant de ses rayons libres des pectorales. Il avance lentement pour détecter les petites proies enfouies dans le sédiment. Lorsqu'il est dérangé, il fuit en déployant ses larges nageoires pectorales et plane sur 1 mètre ou plus. S'il est en danger, il peut démarrer de manière foudroyante en utilisant alors son corps et sa caudale pour accélérer.
Biogéographie et écologie : Petites et Grandes Antilles, ainsi que les côtes d'Amériques centrale et du Sud. Espèce des fonds meubles, sableux ou vaseux, des baies abritées et probablement des mangroves. Les données sont rares car ces habitats sont délaissés par les plongeurs.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).