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Fact sheet

Taille :

Envergure du papillon : 43 à 53 mm

Diagnose :

Cette Piéride se reconnaît aisément : le dessus des ailes, d'un blanc sale, est liseré d'une marge noire aux antérieures, plus large chez la femelle. Le dessous des postérieures se fonce d'un jaune pâle. Les antennes se terminent en massues bleu turquoise. L'espèce ne présente que de faibles variations, réduites souvent à une teinte plus ou moins foncée.

Détermination :

Simple

Espèces proches :

Aux Antilles, cette espèce peut parfois être confondue avec d'autres Piérides, mais son comportement (vol bas) et les couleurs de ses ailes et des massues de ses antennes permettent de la reconnaître aisément.

Période d'observation :

Aux Antilles, ce papillon est visible toute l'année.

Biologie-éthologie :

La femelle pond jusqu'à une trentaine d'œufs sur les feuilles de ses plantes-hôtes (des Cleome mais aussi des choux cultivés, d'où son nom vernaculaire), souvent au revers. Les chenilles, à poils pubescents, naissent au bout de quelques jours et restent ensemble avant de se disperser en petits groupes. Il y a deux teintes pour les chenilles : si la grande majorité est parcourue de bandes jaunes, noires et mauves, des individus observés sur Capparis flexuosa présentent parfois des teintes mauves très prononcées. Les chenilles atteignent 40 mm à maturité, et la nymphose a lieu sur la plante-hôte ou dans la végétation alentour. L'émergence a lieu au bout d'une semaine environ. Les papillons s'observent généralement en groupes nombreux, ne s'élevant guère au-dessus du sol, au gré de vols courts et lents. Ils prennent couchage dans les graminées et la végétation basse, constituant parfois de véritables « grappes ».

Biogéographie et écologie :

Ascia monuste se rencontre du sud des États-Unis jusqu'en Patagonie. Il est présent dans les Antilles. Aux Antilles, ce papillon fréquente surtout les zones agricoles et périurbaines, ainsi que les bordures littorales. Peu exigeant, il s'adapte bien aux milieux dégradés et fortement anthropisés ; on le rencontre alors le long des chemins et des routes, jusque dans les exploitations agricoles.

D'après :
David, G. & Lucas, P.-D. 2017. Atlas des papillons de jour de la Martinique. Association Martinique Entomologie : 139 pages, non publié, disponible sur http://www.association-martinique-entomologie.fr/
Brévignon, L. & Brévignon, C. 2003. A la découverte des papillons de jour des Antilles françaises. PLB éditions. 64 pp.

G. David & P.-D. Lucas(Martinique Entomologie), 2018

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