Taille :
Adulte ; longueur tête – corps maximale : 6 cm, longueur de la queue maximale : 9 cm.
Diagnose :
Scinque de litière de taille moyenne. Mâles et femelles adultes présentent une bande vertébrale pâle (évidente chez les mâles, peu perceptible chez les femelles), une bande dorsolatérale pâle et, pour les populations de la moitié nord de la Grande Terre, une bande médiolatérale pâle qui devient discontinue entre les membres antérieurs et l'ouverture tympanique. Cette bande médiolatérale s'atténue progressivement vers le sud pour devenir inexistante pour les populations les plus au sud. Le ventre est orange chez les mâles et jaune chez les femelles, qui ont également les flancs plus sombres.
Détermination :
Cette espèce est relativement simple à reconnaître.
Espèces proches :
Confusion possible avec
C. orestes, C. pelletieri, C. constellatus et
C. haplorhinus. L'extension de la bande médiolatérale pâle quand elle existe, et la couleur ventrale des individus sexés, sont diagnostiques.
Période d'observation :
Ces scinques peuvent être observés toute l'année, de forte préférence par temps ensoleillé, avec une plus forte activité entre novembre et mars.
Biologie et éthologie :
Comme les autres scinques de litière, cette espèce alterne phases d'insolation au sol dans les tâches de soleil perçant la canopée, et phases d'activité. Elle s'alimente de toutes sortes d'invertébrés, grillons, araignées, papillons, amphipodes …, capturés dans la litière et en surface. La reproduction a lieu en saison chaude, les femelles produisant des pontes de 2 à 5 œufs.
Biogéographie et écologie :
L'espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. Elle est présente sur l'ensemble de la Grande Terre, ainsi que les Îles Loyautés. On peut la rencontrer dans tous types d'habitats, forêts sèches, forêts secondarisées, forêts humides à toute altitude, habitats arrière littoraux et jardins, savanes à niaoulis, parfois maquis miniers, du bord de mer à plus de 1000 m d'altitude.
D'après :
Bauer, A., and Sadlier, R. 2000. The Herpetofauna of New Caledonia. Society for the Study of Amphibians. 310 pp.
T. Duval(),2019