Petite Couleuvre appelée ainsi en l'honneur de la fille de celui qui l'a découverte. Elle est de couleur noire parsemée de tâches jaunâtres ou blanchâtres. Certains individus peuvent être uniformément noirs. Une ligne noire parcourt la queue en position dorsale. Une tâche noire est présente sur le museau et les yeux sont reliés par une bande noire.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Il existe un certain nombre d'espèces de Couresses mais la Couleuvre de Julia s'en différencie par sa petite taille et sa coloration caractéristique. Néanmoins, cette espèce peut se confondre avec des jeunes individus d'Alsophis antillensis en Guadeloupe ou d'Alsophis sibonius à la Dominique mais ces couleuvres sont plus grandes (1,2 m).
Période d'observation
L'adulte est observable toute l'année.
Biologie-éthologie
Cette espèce est associée à la litière de feuilles ou aux roches sous lesquelles elle se dissimule. Elle est principalement diurne et se nourrit de petits animaux : Lézards, Hylodes, petits Mammifères et Insectes.
Biogéographie et écologie
Erythrolamprus juliae est une espèce endémique des Petites Antilles, on la trouve en Guadeloupe et en Dominique. On peut la rencontrer dans une grande variété d'habitats : forêt humide, forêt sèche, jardins, champs, etc. Cette espèce est très rare et très menacée qui a pratiquement disparu de la Guadeloupe. Les populations de Dominique se portent encore relativement bien mais l'espèce est très rare en Guadeloupe.
Sources Cope, E. D. 1879. Eleventh contribution to the herpetology of tropical America. Proceedings of the American Philosophical Society, 18(104): 261-277. Breuil, M. 2004. Amphibiens & reptiles des Antilles. PLB éditions.
Breuil M. 2002. Histoire naturelle des amphibiens et reptiles terrestres de l'archipel guadeloupéen. Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy. MNHN (Institut d'Écologie et de Gestion de la Biodiversité, Service du Patrimoine Naturel). Collection patrimoines naturels. N°54. 339p. Gomes et al. 2018. État des populations d'Alsophis antillensis (Schlegel, 1837) et d'Erythrolamprus juliae copeae (Parker, 1936) dans la région des Grands Fonds en Guadeloupe. Bull. Soc. Herp. Fr. 168 : 15.
Rémi Vincent / Béatrice Ibéné(SV Environnement / Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la Faune des Antilles),2022
The map presents a summary at the 10 x 10 km grid of the observation data for the species transmitted to the SINP. These data have been subjected to validation filters.