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Fact sheet

Taille/poids

C'est un petit lézard dont la longueur totale atteint 12,5 cm ; le corps (sans la queue) ne dépasse pas les quatre centimètres.

Diagnose

Petit lézard au corps assez aplati ; tête peu distincte du cou ; présence de quatre membres bien visibles munis de griffes aux doigts et orteils. Le corps et la queue sont recouverts d'écailles très carénées. La coloration dorsale est sombre, uniformément brun foncé, vert olive ou noirâtre. Le dessous de la tête est blanchâtre à jaunâtre, parfois maculé de taches sombres ; le ventre est jaune ou orange. Il n'existe pas de dimorphisme sexuel marqué chez cette espèce.

Détermination

L'identification de cette espèce sur photographie est facile.

Espèces proches

Ce petit lézard ne devrait en principe pas être confondu avec d'autres espèces. On le reconnaît au premier coup d'œil à la structure des écailles qui recouvrent le corps et la queue, toutes fortement carénées, donnant à la peau un aspect rugueux, rapeux, et pas du tout lisse.

Période d'observation

Cette espèce est diurne et active de mars à octobre.

Biologie-éthologie

La période de reproduction débute au mois de mai-juin pour cette espèce ovipare ; une femelle pond entre 2 et 4 œufs, a priori une seule fois par an. Les éclosions s'échelonnent de juillet à septembre. L'Algyroïde de Fitzinger consomme essentiellement de petits arthropodes (araignées, insectes).

Biogéographie et écologie

L'Algyroïde de Fitzinger est endémique de Corse et de Sardaigne. Hormis sa présence sur les îles principales, on le trouve également sur plusieurs petits îlots au large de la Sardaigne et sur un seul îlot corse (Gargalu dans la réserve de Scandola). Cette espèce se rencontre en Corse dans une multitude de milieux naturels ou semi-naturels, depuis le niveau de la mer jusque 1400 m d'altitude, toujours en présence de substrats minéraux (rochers, murets en pierres…) ; elle est par contre absente des secteurs urbanisés, des zones sableuses et des zones cultivées. Elle semble apprécier les milieux hétérogènes, composés d'une mosaïque d'habitats, et à l'inverse, fuire les milieux trop uniformisés. On la considère rare, peut-être à tort, en raison de sa grande discrétion, qui la rend difficile à observer.

Sources
Cheylan M., 2010. L'algyroïde de Fitzinger Algyroides fitzingeri (Wiegmann, 1834) : 313-316. In : Vacher J.-P. & Geniez M. (coords.), Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope Mèze (Collection Parthénbope) et Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 544 pp.
Delaugerre, M. and M. Cheylan 1992. Atlas de répartition des Batraciens et Reptiles de Corse. Pampelune (Espagne), L'OIKEMA, 128
Muratet, J. 2015. Identifier les Reptiles de France métropolitain. Editions Ecodiv, France. 530 pp.

Jean-Christophe de MASSARY (PatriNat, OFB-CNRS-MNHN-IRD), 2024

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