Taille :

6-12 mm

Diagnose :

Corps allongé orange avec les pattes et les antennes variées de  noir et d’orange, glabre et très luisant. Les élytres, fortement déhiscents, sont presque toujours tachés de noir aux épaules et avec une tache ronde noire un peu avant l’apex élytral. Les antennes sont flabellées chez le mâle et fortement dentées chez la femelle. L’arrière de la tête est bossu, dépassant au-dessus de l’avant du pronotum. L’extrémité postérieure médiane du pronotum qui avance et masque le scutellum est fortement tronquée. Les deux paires de pattes postérieures sont longues et dépassent largement la longueur du corps.

Identification :

Assez difficile mais possible sur une bonne photo.

Confusions possibles :

l’espèce voisine M. ferruginea est constamment plus mate, jamais tachée de noir sur les élytres et apparait plus tard en saison.

Périodes d’observation (adultes) :

juin-juillet.

Biologie-éthologie :

Les adultes sont floricoles et affectionnent tout particulièrement les fleurs de panicaut (Eryngium). Cette espèce se développe comme les autres Macrosiagon en parasite d’Hyménoptères Vespidae solitaires (Odynerus, Eumenes).

Biogéographie-écologie :

Sud de l’Europe, Bassin méditerranéen. Elle est liée au milieu méditerranéen,  localisée mais pas très rare.

Référence : Porta, A. 1934. Fauna Coleopterorum Italica. Vol. IV Heteromera-Phytophaga. Stabilimento Tipographico Piacentino, Piacenza. 415 pp.

H. Bouyon(ACOREP-France), 2017