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Plante herbacée vivace à tige dressée. Feuilles de taille décroissante depuis les basales jusqu’à la caulinaire supérieure. Feuille caulinaire inférieure > 50 % des feuilles basales. Les feuilles sont toutes deux fois triséquées (sauf la supérieure), à division terminale portant 9-15 lobes étroits et profonds. Inflorescences de 1-3 fleurs bleues intenses à éperon peu enroulé (courbure < de 120°), souvent plus faiblement sur les pétales supérieurs.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Aquilegia atrata et A. vulgaris ont toutes deux des fleurs à éperons nettement crochus à courbure > 160° identique sur les 5 pétales et ont des fleurs de teintes rouge vineux, violet-bleu ou bleu (éperons peu crochus à courbure < 120° moins enroulés sur les pétales supérieurs, fleur d’un bleu intense chez A. alpina). A. reuteri possède des feuilles basales dont les lobes des divisions terminales n’atteignent pas la moitié du limbe en plus de n’avoir que des feuilles caulinaires réduites à des lobes étroits ou bien absentes (feuilles basales à lobes des divisions terminales incisant le limbe sur plus de la moitié et feuilles caulinaires présentes et normalement développées sauf la supérieure chez A. alpina).
Période d’observation
Floraison entre juin et juillet.
Biologie - éthologie
Espèce hémicryptophyte (herbacée vivace) appartenant à la grande famille des Ranunculaceae, aux espèces morphologiquement très diversifiées mais possédant souvent des fleurs de type 5 à étamines nombreuses. Aquilegia alpina est une espèce hermaphrodite, entomogame et épizoochore.
Biogéographie et écologie
Espèce orophyte ouest-alpine : France, Italie, Suisse et Autriche. Aquilegia alpina est une plante des rocailles, des pelouses ou des mélézins de l’étage montagnard à alpin (1700-3200 m).
Sources Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.