30-60 cm de haut

Géophyte à bulbe, assez robuste, à tige nue dressée et entourée à la base de 3 à 6 feuilles la dépassant en longueur, dressées et bien développées à la floraison, larges (1,5 à 2,5 cm), glabres ou bordées de papilles (petites rugosités) très courtes. Hampe florale prostrée-ascendante. Inflorescence en grappe cylindrique ou conique, devenant progressivement lâche au fil de sa floraison. Les fleurs, tubulaires, violet vif en bouton et devenant verdâtres dans leur moitié terminale à l’épanouissement, sont penchées et portées par des pédicelles de longueur inférieure ou égale à 2 cm. Les tépales (1 à 1,5 cm de long), oblongs, sont soudés jusqu’aux trois quarts de leur longueur. Les étamines, plus courtes, sont caractérisées par des anthères violettes. Le fruit est une capsule, mais la plante est généralement stérile en France.

Assez simple.

La Jacinthe à trois feuilles est d’identification aisée, se différenciant de la Jacinthe romaine (Bellevalia romana (L.) Sweet) à sa plus grande robustesse et par ses fleurs violettes en bouton, tubulaires et penchées à l’épanouissement, à tépales soudés jusqu’aux trois quarts de leur longueur.

L’espèce printanière, fleurit en mars-avril.

La Jacinthe à trois feuilles est une plante de basse altitude (0-200 m) que l’on rencontre dans les champs cultivés et les friches vivaces eutrophiles méditerranéennes.

Il s'agit d’une espèce centre et est-méditerranéenne très rare, possiblement naturalisée sur le littoral varois.