Oiseau élancé, aux longues ailes en forme de faux, à la queue légèrement fourchue et au bec très court. Le plumage ne présente pas de différences notables en fonction de l'âge et du sexe. Parties supérieures brun fuligineux à reflets bronze, avec une bande blanche sur le croupion. Parties inférieures entièrement blanc sale, avec la tête et la gorge en général plus sombres mais sans délimitation nette avec le reste du corps.
Détermination
Dans de bonnes conditions d'observation, identification moyennement difficile.
Espèces proches
Les hirondelles sont plus trapues, avec des ailes plus courtes et larges et une queue plus nettement fourchue. La Salangane des Nouvelles-Hébrides (Collocalia uropygialis) est plus contrastée sur le dessous, avec des parties inférieures blanches nettement séparées de la gorge et des sous-caudales sombres, elle possède par ailleurs des marques blanches à la base des rectrices externes et des reflets bleus sur le dessus. La Salangane de Vanikoro (Aerodramus vanikorensis) possède des parties supérieures entièrement brun uniforme sans croupion blanc, et une gorge plus pâle.
Période d'observation
Nicheur sédentaire, visible toute l'année.
Biologie et éthologie
Cet oiseau se nourrit de petits insectes d'un vol rapide et agile, et se pose uniquement au nid. La reproduction s'effectue de septembre à janvier, en colonies qui s'installent dans des grottes ou des bâtiments. Le nid est construit à partir des matériaux disponibles, agglomérés par de la salive.
Biogéographie et écologie
Espèce commune en Mélanésie et sur les archipels des Fidji, Wallis-et-Futuna, Tonga et Samoa. Elle fréquente une grande variété de milieux, y compris les zones urbaines. La sous-espèce Aerodramus spodiopygius leucopygius est endémique de Nouvelle-Calédonie, où elle est fréquente sur la Grande Terre et les îles Loyauté.
Sources
Bonfils, P. 2024. Guide expert des oiseaux de Nouvelle-Calédonie. Grande Terre, îles Loyauté et archipels éloignés. Éditions Biotope, Mèze ; Société Calédonienne d'Ornithologie, Farino ; Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 384 p.
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).