Parution : 15 mai 2017 Catégorie : Actualité générale INPN
L'essor du partage de données de biodiversité permet de plus en plus de travaux d'expertise assistés par les statistiques et la modélisation. Le grand volume de données disponible et leur potentiel analytique nécessite à présent d'évaluer la "qualité" de cette connaissance et de replacer les analyses dans le contexte de l'exhaustivité de l'information.
L'étude, mise en oeuvre pour la Métropole, compare la richesse mesurée à partir de 30,7 millions de données de distribution issues de l'INPN/SINP pour 27 groupes taxonomiques à un seuil de connaissance qui représente la richesse minimale devant être observée dans une maille.
Le résultat suit en général les limites « administratives » : ce qui différencie les régions en avance dans le partage des données par rapport aux autres régions ; par ailleurs, on remarque que certains sites emblématiques (Fontainebleau, les Parcs nationaux, les fleuves) sont mieux connus.
Les zones méconnues relèvent en premier lieu d’une manque de partage des informations avec l’échelon national (façade Ouest, Corse, etc.) et peut être, plus ponctuellement, de vrais déficits de connaissance.
Un indicateur multi-taxon traduisant l'évolution dans le temps de la connaissance et du partage des données sera mis en ligne prochainement dans le cadre de l'ONB.
En savoir plus : Consulter le rapport [ Découvrir les indicateurs ONB] (http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/indicateurs/tous#q=%26f%5B0%5D%3Dfield_jeux_indicateur%253A123)
Crédit photo : J. Thévenot, Pteridium aquilinum (L.) Kuhn, 1879