15 à 60 cm (hauteur).
DiagnosePlante herbacée de taille moyenne à feuilles assez grandes, lancéolées à base cunéiforme à subcordée, à pétiole allongée et légèrement ailé. Les tiges, les pétioles et les feuilles (au moins sur les nervures) sont pubescents. Les stipules très développées atteignent 5 mm de large et dépassent la longueur du pétiole. Les grandes fleurs de type « violette » sont longuement pédicellées, d'un bleu-lilas pâle et possèdent un éperon court et large de couleur verte. Les sépales sont aigus.
DéterminationMoyennement difficile.
Espèces prochesViola persicifolia est une espèce proche, plus petite dans toutes ses parties, à stipules n'atteignant pas 5 mm de large et ne dépassant pas le pétiole (stipule > 5 mm et dépassant le pétiole chez
V. elatior).
V. jordanii possède des feuilles à base nettement cordée, un éperon tirant sur le jaune-vert pâle et est une plante d'ourlets et de sous-bois méditerranéens secs (feuilles au mieux sub-cordées, éperon vert et plante des prairies humides des grandes vallées fluviales pour
V. elatior).
Période d'observation Floraison entre mai et juin.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte (herbacée vivace) appartenant à la famille des Violaceae qui se reconnaît aisément à la floraison. Le seul genre rencontré en France, Viola, se partage en 4 sections entre les « pensées » (sect.
Melanium et sect.
Dischidium) et les « violettes » (sect.
Xylinosium et sect.
Viola à laquelle appartient
Viola elatior).
Viola elatior est hermaphrodite, entomogame et myrmécochore (dissémination des graines par les fourmis).
Biogéographie et écologieEspèce euro-sibérienne : depuis l'Europe occidentale, centrale et orientale jusqu'à la Sibérie.
Viola elatior pousse dans les prairies hydrophiles basiphiles des grandes plaines alluviales. Cette espèce est rare en France.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p