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Auteur : Cochard Pierre-Olivier |
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Auteur : H. Bouyon |
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Auteur : R. Baghi |
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Auteur : Valentin Joubert |
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Valentin Joubert
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Observation partagée via l'application INPN Espèces
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Taille : 4,5 – 6 mm
Diagnose :
Petite punaise grisâtre arrondie qui a le clypéus (nez) libre et non enclos par les jugas (joues), et le bord antérieur du pronotum avec 2 taches noir-violacé métallisé. Elle a les angles huméraux du pronotum non saillants, les bords latéraux antérieurs du pronotum rectilignes, et les angles de la base du scutellum avec 2 petites taches blanches arrondies.
Détermination : Simple.
Espèces proches :
Proche d'Eysarcoris aeneus mais qui a les bords huméraux du pronotum saillants. Ressemble un peu aux Neottiglossa, mais les taches blanches des bords antérieurs du scutellum sont linéaires et non circulaires chez ces espèces.
Période d'observation :
Toute l'année, avec un pic principal en août.
Biologie-éthologie :
Sur graminées et Cypéracées comme les joncs ou les souchets. C'est un ravageur important des cultures de riz en Asie.
Biogéographie et écologie :
Espèce Paléarctique, absente en Grande-Bretagne et en Belgique, elle remonte jusqu'à 52° de latitude nord. Présente du Moyen-Orient au Japon en passant par l'Inde et la Chine, et aussi en Afrique tropicale, et elle a été importée à Hawaï. On la rencontre à l'ouest surtout dans la partie atlantique et dans toute la région méditerranéenne. Elle ne monte pas au-dessus de 1 000 m d'altitude. Dans les milieux plutôt chauds et humides herbeux riches en graminées, prairies et marais envahis par les joncs, milieux salés du littoral (sansouïres, dunes grises), mais aussi prairies sèches et pelouses steppiques. Elle est commune en zone méditerranéenne et le long de la façade atlantique soumise au climat océanique. Plus rare vers le nord et dans l'intérieur des terres. Les densités d'individus peuvent être très importantes localement.
Roland Lupoli (),2020
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).