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Fiche descriptive

Taille

11-16 mm.

Diagnose

Entièrement noir, parfois les élytres sont brun foncés. Ovale relativement aplati (peu convexe), en forme de bouclier. Les élytres sont ponctuées et lisses : elles ne présentent pas de trace de carène longitudinales. Bords latéraux en gouttières larges et relevées. Tête allongée en museau, deux fois plus longue que large.

Détermination

Facile

Confusion possibles :

Cette espèce ne peut être confondue principalement qu'avec Silpha tyrolensis Laicharting, 1781, une espèce des prairies d'altitude et Silpha obscura Linnaeus, 1758 qui ont les élytres presque lisses, sans lignes longitudinales de carènes. Ablattaria laevigata (Fabricius, 1775) s'en distingue toutefois assez facilement avec sa tête très allongée, alors qu'elle est aussi longue, voire moins longue, que large chez les Silpha. En France métropolitaine, une seule autre espèce de Silphe : Phosphuga atrata (Linnaeus, 1758) a la tête aussi allongée, mais ses élytres présentent neuf fortes carènes longitudinales.

Périodes d'observation

Actif du printemps à l'été, parfois en automne.

Biologie - éthologie

Cette espèce est prédatrice. Elle se nourrit de proies vivantes, principalement de mollusques comme en atteste la forme allongée de sa tête, adaptée à aller chercher loin dans les coquilles d'escargot. On la rencontre depuis les bords de mer jusqu'à près de 1800 mètres, où elle est écologiquement supplantée par une espèce proche : Silpha tyrolensis Laicharting, 1781.

Biogéographie et écologie

L'espèce est relativement commune dans la moitié sud de la France métropolitaine, elle devient plus rare au nord mais est connue sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Sources
Debreuil, M. 2004. Contribution à la connaissance de la famille des Silphidae Latreille, 1807 (Coleoptera Staphylinioidea). Troisième partie. Rutilans, 7(1): 17-24.

A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2015

Domaines et territoires