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Fact sheet

Taille :

13-14 mm.

Diagnose :

Entièrement noir, quoi que les élytres sont souvent brun foncés. Ovale, relativement convexe, en forme de bouclier. Les élytres sont ponctuées et lisses : elles ne présentent pas de trace de carène longitudinales. Bords latéraux en gouttières larges et relevées. Tête large, aussi longue que large.

Détermination :

Difficile.

Espèces proches :

Cette espèce ne peut être confondue principalement qu'avec Ablattaria laevigata (Fabricius, 1775), 1781 et Silpha obscura Linnaeus, 1758 qui ont les élytres presque lisses, sans lignes longitudinales de carènes. Toutefois, Silpha tyrolensis Laicharting, 1781 est une espèce d'altitude, contrairement aux deux autres, mais elles peuvent se trouver ensemble entre 1400 et 2000 mètres. Ablattaria laevigata (Fabricius, 1775) s'en distingue assez facilement avec sa tête très allongée, alors qu'elle est aussi longue, voire moins longue, que large chez les Silpha. Pour Silpha obscura Linnaeus, 1758 et Silpha tyrolensis Laicharting, 1781, la distinction n'est possible que par des caractères très ténus, principalement avec la forme et la densité de la ponctuation.

Période d'observation :

Printemps et été, dans les prairies alpines et subalpines, souvent avec sa larve qui a les mêmes mœurs.

Biologie/Ethologie :

Cette espèce est prédatrice, à l'état adulte comme à l'état larvaire, dans les prairies d'altitude, entre 1400 et 3000 mètres. Opportuniste, elle se nourrit de toutes les proies vivantes qu'elle trouve (vers, larves, autres insectes, escargots…). Elle chasse activement durant la journée, et il est facile de l'observer.

Biogéographie :

L'espèce est connue de tous les massifs montagneux de la France continentale, où elle est très commune.

D'après: Debreuil, M. 2003. Contribution à la connaissance de la famille des Silphidae Latreille, 1807 (Coleoptera Staphylinioidea). Première partie. Rutilans, 6(2): 29-37.

A. Horellou(UMS 2006 Patrimoine Naturel (AFB / CNRS / MNHN)), 2015

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