30-80 cm de haut.

Géophyte à bulbe, élancé, à tige cylindrique flexueuse. Feuilles linéaires, un peu glauques, en gouttière étroite (30-50 mm de large), plus courtes que la hampe florale elle-même munie de toutes petites feuilles appliquées vers le haut. Fleur solitaire (rarement deux) assez grande, longuement pédicellée, protégée par une spathe terminale à valves très inégales, appliquées, lancéolées, herbacées. Périanthe d’un bleu délavé, à tube presque nul et fragile sur l'ovaire saillant. Tépales d'à peu près égale longueur, les intérieurs dressés, ovales-lancéolés, les extérieurs dépassant peu les stigmates et dont l’étendard (partie réfléchie), tâché de jaune au centre, est nettement plus court que l’onglet. Ce dernier est pubescent en dessus, plus étroit que les stigmates pétaloïdes bifides. Étamines libres. Le fruit est une capsule quasi-trigone, dressée, à trois loges.

Assez simple.

L’Iris à feuilles en forme de glaive se différencie bien des autres espèces du genre, mais peut toutefois être confondu avec des cultivars hybridogènes dérivés. Une observation attentive est donc de mise.

Cette espèce fleurit en fin de printemps, en mai-juin.

L’Iris à feuilles en forme de glaive est une plante des prairies maritimes humides et hiver, sur sols calcaires et riches en matière organique.

Espèce Ouest-méditerranéenne dont la présence certaine en France métropolitaine ne concerne que l’Hérault. Elle est très rare dans ce département.