Taille/poids
Entre 5 et 25 cm de haut.
Diagnose
Cette plante vivace est glabre et mesure entre 5 et 25 cm de hauteur et présente une souche courte. Ses feuilles forment une rosette verte et sont de petite taille, avec à peine 1 cm de largeur. Elles sont spatulées, légèrement pointues et mucronées. Les feuilles se rétrécissent brusquement en un long pétiole plat, et ne possèdent qu'une seule nervure. Les hampes florales sont dressées ou étalées, grêles, et portent des rameaux courts également étalés, tous fertiles. Les épillets sont étroitement imbriqués et forment de petits épis courts, ovales, très denses, qui s'étalent pour constituer une petite panicule. La bractée extérieure est équivalente à la moitié de la taille de la bractée intérieure, laquelle est obtuse et arrondie sur le dos. Le calice possède un tube poilu avec des dents courtes et obtuses.
Détermination
Moyennement facile.
Espèces proches
Limonium girardianum a une inflorescence compacte comme celle de
Limonium auriculae-ursifolium. Ce dernier est cependant plus grand et robuste, et présente des feuilles à pétiole large de 4 mm contre moins de 3 mm pour
Limonium girardianum.
Période d'observation
Cette plante vivace peut s'observer toute l'année à l'état végétatif. Les inflorescences et les fleurs se développent tardivement, du début de l'été jusqu'à la fin de l'automne.
Biologie-éthologie
Cette espèce est adaptée aux milieux côtiers et salins. Cette adaptation est visible dans la structure de ses feuilles, qui sont souvent épaisses et coriaces, permettant à la plante de minimiser la perte d'eau et de résister à la salinité élevée du sol. Les cellules de ces feuilles contiennent également des tissus spécialisés pour l'accumulation et l'excrétion de sels, une caractéristique typique des plantes halophytes.
Biogéographie et écologie
Cette espèce se développe en Europe uniquement en France et en Espagne sur les côtes méditerranéennes. Elle se développe dans les sansouïres et les steppes salées à Limonium sp.
Léo Giardi(Mibora),
2024