Arbrisseau ou arbuste dense à rameaux souples, dressés et feuillés au sommet, émettant un suc laiteux. Feuilles lancéolées coriaces à nervure principale épaisse et à nombreuses nervures secondaires parallèles. Fleurs rose pâle disposées en cymes et situées à l'extrémité des rameaux, corolle à 5 pétales chacun pourvu d'une écaille à 3-4 lobes triangulaires. Étamines plus courtes que le tube floral. La fleur donne 2 follicules allongés ressemblant à des gousses et libérant des graines recouvertes de poils.
Détermination
Simple, mais distinction des formes cultivées parfois délicate.
Espèces proches
Aucune confusion possible à l'espèce. En revanche, le Laurier-rose est une plante très largement cultivée en région méditerranéenne et dans le sud-ouest où il peut se naturaliser. Les lignées cultivées sud-asiatiques et leurs hybrides se distinguent par des grandes fleurs aux couleurs vives (rouges, blanches…), parfois doubles, très parfumées. Les écailles florales possèdent jusqu'à 7 lobes. Si ces sous-espèces et variétés asiatiques sont nommées (« var.indicum », « subsp. kurdicum »…), le taxon méditerranée indigène en France ne l'est pas. La forme sauvage est bien moins fréquente que la forme cultivée.
Période d'observation
Floraison entre juin et octobre.
Biologie - éthologie
Espèce de petit phanérophyte (arbuste de petite taille), appartenant à la famille des Apocynaceae dont les fleurs à 5 pétales de type « pervenche » sont facilement reconnaissables. Nerium oleander est hermaphrodite, entomogame et anémochore.
Biogéographie et écologie
Espèce subtropicale, du bassin méditerranéen à l'Asie du sud-est. Nerium oleander, en biotopes naturels, pousse dans les fourrés méditerranéens hygrophiles proches du littoral. La forme sauvage est très rare.
Sources Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.