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Fiche descriptive

Taille

20 à 80 cm (hauteur).

Diagnose

Plante herbacée à tiges dressées glabres, glabrescentes ou poilues. Les grandes feuilles sont bi-ternatiséquées à segments terminaux palmatilobées à palmatipartites et lancéolés. La face supérieure du limbe est verte-glaucescente glabre ou légèrement pubescente, et la face inférieure verte-grise pubescente. Les grandes fleurs solitaires ont 5 à 10 pétales obovales roses-pourpres et 5 sépales inégaux.

Détermination

Simple.

Espèces proches

P. corsica et P. morisii ne sont présentes qu'en Corse d'où Paeonia officinalis est absente. P. mascula a des feuilles moins découpées dont le segment primaire terminal ne possède que des segments secondaires entiers et possède 2-6 carpelles très pubescents (segments secondaires triséqués et seulement 1-3 carpelles pubescents ou glabres chez P. officinalis). Des variétés horticoles à corolles doubles et de nombreux cultivars d'espèces asiatiques sont commercialisées. Elles ne sont, a priori, pas susceptibles d'être rencontrées en dehors des jardins.

Période d'observation

Floraison entre avril et juin.

Biologie - éthologie

Espèce hémicryptophyte (herbacée vivace) appartenant à la petite famille monogénérique des Paeoniaceae autrefois rattachée à la grande famille des Ranunculaceae.
Paeonia officinalis compte 3 sous-espèces en France : subsp. officinalis, subsp. huthii et subsp. microcarpa. Paeonia officinalis est une espèce hermaphrodite et entomogame.

Biogéographie et écologie

Espèce des plaines et montagnes sud-européennes de l'Espagne aux Balkans et à la Roumanie en passant par les Alpes. Elle compte de nombreuses sous-espèces aux aires de répartitions bien délimitées. Paeonia officinalis est liée aux sous-bois clairs, aux lisières ou aux landes sur substrats rocailleux et secs surtout basiques.

Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.

Simon CONTANT(Botaniste-Phytosociologue), 2022

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