Taille :
6 – 10 mm
Diagnose :
Petit longicorne de couleur brun rougeâtre sombre entièrement recouvert d’une épaisse pubescence éparse variant du jaune doré au blanc grisâtre. Les élytres densément ponctués sont recouverts d’une pubescence jaune cannelle. Les pattes sont courtes et robustes, couvertes d’une longue pubescence blanc grisâtre.
Détermination :
assez simple.
Espèces proches :
espèce proche de Deroplia troberti (Mulsant, 1843) de laquelle elle se distingue par ses élytres obliquement tronqués à l’apex.
Période d’observation :
Les adultes discrets sont actifs parfois dès le mois de septembre, mais surtout de mars à juin.
Biologie-éthologie :
La larve évolue dans les branchettes fraichement mortes de petit diamètre de chênes, en particulier celles attaquées par le bupreste Coroebus florentinus encore accrochées à l’arbre, particulièrement en canopée : chêne vert, chêne-liège, chêne pubescent mais aussi châtaignier. Le cycle biologique est de deux ans.
Biogéographie et écologie :
Espèce d’Europe de l’Ouest, jusqu’en Asie Mineure. En France, sa répartition est plutôt méridionale (observations occasionnelles dans le centre) cantonnée aux chênaies thermophiles.
D’après :
- Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l’Association Roussillonnaise d’Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
- Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019 – Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d’ACOREP – France, Paris. 176 p.
Lionel Valladares((UMR INRA / INPT 1201 Dynafor),
2021
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