Taille : 6 - 16 mm

Diagnose :

Petit longicorne rouge, à stature large, avec les antennes, pattes et tête noirs. Antennes courtes, n'atteignant pas l'extrémité des élytres. Élytres arrondis à leur extrémité. Fémurs renflés.

Détermination :

Moyennement difficile

Espèces proches :

Il n'y a pas de risque de confusion avec d'autres longicornes mais cette espèce est régulièrement confondue avec les Pyrochroa par le grand public. Les Pyrochroa ont des antennes pectinées ou en dent de scie (alors que les antennes sont "normales" chez P. sanguineum).

Période d’observation :

Adulte très printanier, observé de mars à juin, avec un pic d'observation fin avril. Des émergences parfois très précoces à l'intérieur des maisons.

Biologie-éthologie :

Adultes crépusculaires, rencontrés sur les grosses branches de chênes, souvent sur les tas de bûches. Larve saproxylophage qui consomme le bois fraîchement mort de chêne, en se développant sous l'écorce. Se développe plus rarement dans d'autres arbres feuillus. Cycle de développement en un ou deux ans.

Biogéographie et écologie :

Large répartition dans les chênaies d'Europe. Espèce commune en France, plus rare en zone méditerranéenne. Fréquemment introduite en ville avec le bois de chauffage

Julien Touroult(UMS 2006 Patrimoine Naturel (OFB / CNRS / MNHN)), 2021