2 à 5 m (hauteur).

Diagnose

Arbuste de taille moyenne, dressé ou buissonnant à rameaux diffus, à écorce brun sombre à noirâtre. Feuilles alternes réduites à des écailles imbriquées, vertes à gris-vertes, d’1 à 2 mm, sans pores dorsaux, ou alors très peu nombreux (< de 6). Inflorescences en forme d’épis compact situées sur les rameaux de 2 ans, denses et larges (5-10 mm). Les fleurs sont majoritairement à 5 pétales roses à blanchâtres et ont 5 longues étamines à anthères roses, persistantes sur l’épis après la floraison. Capsules abritant de nombreuses graines très petites à longues soies.

Détermination

Délicate.

Espèces proches

Tamarix gallica a des feuilles portant 6 à 12 pores dorsaux toujours présents, des inflorescences à épis large de 4 à 6 mm et une floraison à la fois vernale et automnale (pores absent ou < 6 , épis de 5-10 mm et floraison vernale chez T. africana). T. dalmatica, cité en France, ne semble pas être présent et correspond à des formes de T. africana à très gros épis (10-11 mm de large) et à fleurs majoritairement à 4 pétales. T. parviflora et T. ramosissima sont régulièrement plantées mais s’échappent peu.
Myricaria germanica se distingue des Tamarix par son écologie montagnarde, des fleurs à 10 étamines et des feuilles linéaires.

Période d’observation

Floraison entre mars et mai.

Biologie - éthologie

Espèce de petit phanérophyte (arbuste), appartenant à la petite famille des Tamaricaceae, qui compte deux genres et 3 espèces indigènes en France. Tamarix africana est hermaphrodite, entomogame et anémochore.

Biogéographie et écologie

Espèce ouest-méditerranéenne, du Portugal au Monténégro, du Maroc à la Libye. Tamarix africana affectionne les fourrés hygrophiles ou les marais salés, à proximité du littoral.

Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.