Espèce

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Fiche descriptive

Taille

20 à 80 cm (hauteur).

Diagnose

Plante herbacée vivace à pubescence aranéeuse se perdant avec l’âge, à tige dressée, aux feuilles basales spatulées à pétiole plus long que le limbe et aux caulinaires lancéolées sessiles à marge crénelée et un peu récurvée. Inflorescence en fausse ombelle de gros capitules plus ou moins longuement pédonculés, à ~21 bractées égales disposées sur un rang et à fleurs ligulées jaunes. Les fruits sont poilus à l’apex et portent un pappus blanc-sale.

Détermination

Simple.

Espèces proches

Les Senecio et Jacobaea possèdent deux rangs de bractées et n’ont pas d’inflorescence en fausse ombelle (un seul rang de bractées, inflorescence en fausse-ombelle chez Tephroseris helenitis). T. palustris a des feuilles basales disparues à la floraison et la tige recouverte de poils étalés et glanduleux (feuilles basales présentes à la floraison, tige à poils aranéeux chez T. helenitis). T. integrifolia a des feuilles basales à pétiole plus court que le limbe et vit aux étages subalpins et alpins des Alpes et du Jura (feuilles basales à pétiole > limbe et plante absente des hauts étages du Jura et des Alpes chez T. helenitis).

Période d’observation

Floraison entre avril et juillet.

Biologie - éthologie

Espèce hémicryptophyte (herbacée vivace), appartenant à l’immense famille des Asteraceae dont la présence de capitules et de fleurs ligulées et/ou tubulées est un bon signe d’appartenance. Tephroseris helenitis fait partie de la tribu des Senecioneae, qui compte les Séneçons, Adénostyles, Pétasites et autres plantes apparentées.
Tephroseris helenitis compte trois sous-espèces en France : subsp. helinitis, subsp. candida et subsp. macrochaeta. Tephroseris helenitis est une espèce hermaphrodite, entomogame, et anémochore.

Biogéographie et écologie

Espèce européenne : de l’Espagne à l’Allemagne, Alpes et Balkans. Les sous-espèces ont des aires de répartition différentes. Tephroseris helenitis est une plante des sous-bois frais acides atlantiques, des pelouses aérohalophiles des littoraux de la Manche ou des prairies et mégaphorbiaies acides du nord ou du Massif central. Les sous-espèces ont des écologies propres et bien marquées.

Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014. Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.

Simon CONTANT(Botaniste-Phytosociologue), 2022

Fiches descriptives

A. LOMBARD, O. BARDET, février 2001. In Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. Conservatoire botanique national du Bassin parisien, site Web. http://www.mnhn.fr/cbnbp.

Domaines et territoires