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Auteur : E. VALLEZ / CBNSA |
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Malgré la licence Creative Commons, n'hésitez pas à informer l'auteur de l'utilisation qui sera faite de sa photo
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Auteur : O. Roquinarc'h |
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Océane ROQUINARC'H,
Muséum national d'Histoire naturelle,
UMS 2006 Patrimoine Naturel,
4 Avenue du Petit Château,
91800 BRUNOY
mail : oceane.roquinarch@mnhn.fr
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Taille
5 à 30 cm (hauteur).
Diagnose
Plante herbacée annuelle de taille moyenne à une ou quelques tiges dressées, assez grêles. Feuilles étroites et enroulées. Inflorescence en panicule très lâche, d'aspect aérien. Les petits épillets solitaires (1 mm) et à 1 fleuron sont portés par de longs pédoncules divariqués et le restant à la fructification. La lemme ne porte pas d'arrête, et les glumes subégales, subaiguës à obtuses sont petites < 1 mm de long.
Détermination
Moyennement difficile.
Espèces proches
Les plantes des genres Aira et Molineriella partagent pour beaucoup le caractère annuel et l'inflorescence « aérienne » de Neoschischkinia elegans mais ont des épillets à 2 fleurs (épillets à 1 fleur chez Neoschischkinia elegans). Les plantes du genre Agrostis n'ont pas à la fois un caractère annuel et une inflorescence à rameaux du 4e ordre divariqués à la fructification (plante annuelle et rameaux de 4e toujours divariqués à la fructification chez Neoschischkinia elegans). Neoschischkinia pourretii possède des lemmes à arrête > 2 mm et une inflorescence se contractant à la fructification (lemmes sans arrête et inflorescence restant étalée à la fructification chez Neoschischkinia elegans). Neoschischkinia truncatula est une espèce vivace à glumes > 1.3 mm (Neoschischkinia elegans est annuelle et à des glumes < 1 mm).
Période d'observation
Floraison entre avril et juin.
Biologie - éthologie
Espèce de thérophyte (plante herbacée annuelle) appartenant à la grande famille des Poaceae. Dans cette famille l'appareil végétatif typique est constitué de tiges cylindriques creuses appelées chaumes, ponctuées d'un ou plusieurs nœuds (renflements) d'où émergent des feuilles à limbes linéaires plan ou enroulé. Les fleurs rudimentaires organisées en épillets permettent l'identification des espèces. Neoschischkinia elegans est une espèce hermaphrodite, anémogame.
Biogéographie et écologie
Espèce ouest-méditerranéenne : Péninsule Ibérique, France et Italie ; Maroc, Algérie, Tunisie et Libye. Cette espèce est très rare en France et se rencontre dans la basse Provence siliceuse et en Aquitaine où elle est en régression, elle est peut-être éteinte en Corse. Neoschischkinia elegans habite les pelouses sableuses siliceuses et oligotrophes, temporairement humides, les bords de mares temporaires sur sables à basse altitude (0-600 m).
Sources
Tison, J.-M., De Foucault, B. (coords). 2014. Flora Gallica - Flore de France, Ed. Biotope (Mèze), 1196p.
Simon Contant(Contant Simon - Botaniste Phytosociologue),2024
continental
Métropole
Outre-mer
marin
Métropole
Outre-mer
La carte présente une synthèse à la maille 10 x 10 km des données d’observation de l’espèce transmises au SINP. Ces données ont été soumises à des filtres de validation.
La carte présente une couche de répartition de référence de l’espèce à l’échelle des départements et des secteurs marins. Les données de présence et d’absence ont été établies par expertise au sein d’un réseau de partenaires. Cette répartition de référence est utilisée dans le processus de validation des données du SINP au niveau de l’INPN.
Correspond à un signalement sur la base d'au moins une observation avérée dans une période de 10 ans (20 ans pour les invertébrés peu connus) précédant l'année de référence et aucune présomption de disparition depuis l'obtention de la dernière donnée ni doute sur le caractère reproducteur et implanté de cette population. Pour les espèces migratrices, la pr&easence indiqu&eae concerne les zones de reproduction.
Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce point recouvre l'absence, par nature plus difficile à démontrer que la présence. Ce statut se base sur un ou plusieurs des critères suivants :
Ce statut doit également être attribué à un département dans lequel la présence de l'espèce est occasionnelle.
Cas particulier d'absence liée à une disparition avérée depuis moins d'un demi-siècle (les disparitions anciennes sont traitées comme « absence probable ou certaine »).
Dans l'état des connaissances, on ne peut pas se prononcer sur la présence ou l'absence actuelle dans le département. Il s'agit du statut utilisé par défaut quand on ne se situe pas dans une des catégories précédente ou dès lors qu'il y a un doute.
La carte présente la répartition mondiale de l’espèce à partir des données du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système mondial d'information sur la biodiversité).