5 à 80 cm (hauteur).
DiagnosePlante herbacée vivace de taille moyenne à tige dressée et simple à la base, à feuilles caulinaires opposées sessiles, oblongues, à 3 nervures bien nettes. Présence d'une rosette de feuilles au moins jusqu'à la floraison. Inflorescences corymbiformes constituées de cymes bipares condensées. Les fleurs sont sessiles ou courtement pédicellées, à 5 pétales rose arrondis au sommet mesurant 5-6 mm de longueur. Long calice vert à tube étroit. Bractées terminales réduites.
DéterminationMoyennement difficile.
Espèces prochesPour les espèces proches, voir fiche
Centaurium erythraea. Les subsp.
majus et subsp.
rhodense sont des plantes méditerranéennes ou corses dont les fleurs sont pédicellées (0.5-2 mm) disposées en cymes corymbiformes lâches et à pétale > 6mm (plante non spécifiquement méditerranéenne ou corse, à fleurs sessiles ou courtement pédicellées (<1 mm), en cymes denses et à pétales < 6 mm chez la subsp.
erythraea). La subsp.
rumelicum est une plante méditerranéenne à pétales courts de 3 à 5 mm (plante non spécifiquement méditerranéenne et pétales 5-6 mm chez la subsp.
erythraea).
Période d'observation Floraison entre juin et octobre.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte (plante herbacée vivace) de la famille des Gentianaceae, caractérisée par des feuilles opposées et à nervures parallèles nettes et des fleurs à pétales et calice soudés en tube.
Centaurium erythraea est divisé en 4 sous-espèces en France : subsp.
majus, subsp.
rhodense, subsp.
rumelicum et subsp.
erythraea.
Centaurium erythraea subsp.
erythraea est une espèce hermaphrodite, autogame et entomogame, anémochore.
Biogéographie et écologieSous-espèce paléo tempérée (Europe, bassin méditerranéen, Asie occidentale…).
Centaurium erythraea subsp.
erythraea est une plante des prairies, pelouses et ourlets, bord de fossés mésophiles à hygrophiles, thermophiles dans toute la France.
Sources
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.