5 à 30 cm (hauteur).
DiagnosePlanté herbacée petite à moyenne à tiges hypogées à la base, à feuilles caulinaires lancéolées aux marges bordées de 4 à 5 paires de crénelures. Stipules divisées en 5 (ou plus) lobes profonds, le médian bien plus grand que les autres et à 0-1 dent de chaque côté. Fleurs de type « pensée » avec pétales latéraux dressés à 2 ou 3 stries. Le pétale basal est largement coloré de jaune, parfois entièrement. L'éperon est souvent violacé et ne dépasse jamais 6 mm de long.
DéterminationMoyennement difficile.
Espèces prochesPour les espèces proches, voir fiche
Viola tricolor.
Viola tricolor subsp.
tricolor est une sous-espèce annuelle vivant dans une large moitié ouest du pays, mais a priori absente des régions littorales du nord de la France (
V. tricolor subsp.
curtisii est une espèce pérennante et vit sur les littoraux sableux des Hauts-de-France).
V. tricolor subsp. saxatilis est une sous-espèce montagnarde, absente du littoral, jamais charnue à tiges à bases aériennes (
V. tricolor subsp.
curtisii est strictement littorale, souvent un peu charnue, à tiges hypogées à la base).
Période d'observation Floraison entre mars et septembre.
Biologie - éthologieEspèce hémicryptophyte ou thérophyte (herbacée vivace ou annuelle) appartenant à la famille des Violaceae qui se reconnaît aisément à la floraison. Le seul genre rencontré en France,
Viola, se partage en 4 sections entre les « violettes » (sect.
Xylinosium et sect.
Viola) et les « pensées » (sect.
Dischidium et sect.
Melanium à laquelle appartient
Viola tricolor).
Viola tricolor est hermaphrodite, entomogame et myrmécochore (dissémination des graines par les fourmis).
Biogéographie et écologieEspèce nord-atlantique présente sur les littoraux depuis la Picardie jusqu'aux pays Baltes, en Scandinavie et au Royaume-Uni.
Viola tricolor subsp.
curtisii est un taxon strictement littoral qui vit dans les pelouses dunaires ouvertes sableuses calcarifères en cours de fixation.
Sourcs
Tison J.-M., De Foucault B. (coords). 2014.
Flora gallica - Flore de France. Ed. Biotope (Mèze), 1196p.