Espèce

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Fiche descriptive

Taille

3 – 7 mm.

Diagnose

Petit longicorne à élytres courts ; entièrement brun-roux, plus ou moins sombre, antennes, pattes et face ventrale toujours plus claires. Les élytres très courts, légèrement déhiscents à l’apex, le pronotum transverse assez fortement déprimé. Les pattes moyennement longues, avec les fémurs claviformes, le premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants réunis.

Détermination

Simple.

Espèces proches

Confusion possible avec Glaphyra umbellatarum dont elle se distingue par ses élytres sans bourrelets marginaux et les pattes sans allongement notable.

Période d’observation

L’adulte est actif d’avril à fin-août.

Biologie-éthologie

L’adulte est crépusculaire et nocturne. Les larves, très polyphages, se développent dans les brindilles et branchettes mortes de nombreuses essences feuillus : lentisque, chêne vert, saule, noyer, figuier, châtaignier, mûrier, micocoulier, noisetier, orme, et de conifères : cyprès, cèdre, pin d’Alep. Le cycle de développement dure une année.

Biogéographie et écologie

Espèce méditerranéenne, synanthropique devenue cosmopolite. En France, elle est présente sur pratiquement tout le territoire, plus fréquente dans le sud. Son habitat est constitué de nombreux boisements feuillus, en particulier les ripisylves. Autrefois signalée nuisible dans les ateliers de vannerie.

Sources
Berger, P. 2012. Coléoptères Cerambycidae de la faune de France continentale et de Corse - Actualisation de l'ouvrage d'André Villiers, 1978. Revue de l’Association Roussillonnaise d’Entomologie, supplément tome XXI, 664 p.
Touroult, J., Cima, V., Bouyon, H., Hanot, C., Horellou, A., Brustel, H., 2019. Longicornes de France Atlas préliminaire (Coleoptera : Cerambycidae & Vesperidae). Supplément au bulletin d’ACOREP – France, Paris. 176 p.

Lionel VALLADARES(EIPurpan (UMR INRAE / INPT 1201 Dynafor)), 2023

Domaines et territoires