Observable toute l’année dans ses pays d’origine où il est sédentaire.

Comme d’autres corvidés, il s’agit d’une espèce qui est devenue commensale de l’homme, recherchant les centres touristiques, déchetteries, abattoirs, pêcheries. Se perche parfois sur le dos des animaux domestiques afin d’y rechercher des parasites. Assez grégaires, les nicheurs se regroupent le plus souvent en colonies. De même, les dortoirs concentrent parfois des milliers d’oiseaux. Peut parcourir jusqu’à 16 km pour s’alimenter. Ponte : 3 à 5 œufs. 

Essentiellement sédentaire en Asie : la Péninsule indienne et ses abords depuis le Pakistan à l’ouest et au nord (présent très marginalement en Iran et Afghanistan) jusqu’à la Birmanie à l’est constituent son aire de répartition naturelle. C’est avant tout une espèce de plaine mais elle s’élève un peu en altitude : présence dans quelques stations de colline dans l’Himalaya, la plupart en dessous de 1600 m. L’aire non naturelle comprend notamment les côtes de l’Océan Indien, de la Mer Rouge et du canal de Suez, où cet oiseau a pu s’implanter en suivant les navires de commerce dans les ports : Égypte (Suez) dès les années 1920, Koweït, Israël et Jordanie (années 1970), Émirats Arabes Unis, etc. L’espèce a été introduite volontairement à la fin du 19ème siècle à Zanzibar d’où elle a gagné les côtes tanzanienne et kényane. Elle est observée occasionnellement depuis 2004 sur l’île de la Réunion, en provenance probable de l’île Maurice où vit une population dont l’introduction est ancienne. A Gibraltar, des observations au printemps 1991 ont coïncidé avec le retour des navires de la guerre du Golfe. En France métropolitaine, une mention est connue (1 individu le 10 janvier 2000 à Roubaix, 59), on ne sait pas si elle est liée à la petite population introduite qui s’est développée aux Pays-Bas depuis le milieu des années 1990.