Taille :
Abdomen mâle : 50-59 mm ; femelle : 56-65 mm. Ailes postérieures mâle : 41-46 mm ; femelle : 46-51 mm.
Diagnose :Grande libellule noire et jaune. Les yeux verts ne se touchent que par un seul point avec un triangle occipital noir non renflé. Les cercoïdes des mâles sont rectilignes et séparés à la base. Le triangle anal des ailes postérieures des mâles comprend généralement 3 cellules. Chez les femelles l'ovipositeur est noir sans tâche jaune à la base.
Détermination :Moyennement difficile.
Espèces proches :Période d'observation :Les adultes sont observés de juin à septembre dans le sud, et de mai à août dans le nord.
Biologie et écologie :Cette espèce est typique des cours d'eau à faible débit comme les sources, les suintements, les ruisseaux sableux et les zones de tufs. Elle est présente dans les zones de colline et de moyenne montagne en contexte forestier. La larve vit entre 2 ans et 6 ans dans les sédiments sableux où elle chasse à l'affut. Elle peut également passer une partie de l'été enfouie dans le sable humide lorsque le cours d'eau s'assèche.
Biogéographie :
Cordulegaster bidentata est une espèce présente dans le sud, l'ouest et le centre de l'Europe et jusqu'en Ukraine. En France, elle privilégie les zones vallonnées et montagneuses jusqu'à 1400 m d'altitude.
D'après :
Grand, D., Boudot, J.-P & Doucet, G. 2014.
Cahier d'identification des Libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Cahier d'identification. Biotope, Mèze : 136 pp.
Grand, D. & Boudot, J.-P. 2006.
Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope. Biotope, Mèze : 480 pp.
Dijkstra, K.-D. B. 2007.
Guide des libellules de France et d'Europe. Les guides du naturaliste. Delachaux & Niestlé, Paris : 320 pp.
Merlet F. & Houard X. (2012). Synthèse bibliographique sur les traits de vie du Cordulégastre bidenté (Cordulegaster bidentata Selys, 1843) relatifs à ses déplacements et à ses besoins de continuités écologiques. Office pour les insectes et leur environnement & Service du patrimoine naturel du Muséum national d'Histoire naturelle. Paris. 7 pages.
J. Ichter(),
2017
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