4,5 à 5,5 mm sans prendre en compte les pattes.

Aphodien de petite taille, noir ou brun très foncé. Critères diagnostics (de l'avant vers l'arrière) : a) le clypéus est échancré, b) le pronotum est densément ponctué et rebordé à sa base postérieure, c) le scutellum est ponctué, d) les élytres sont élargis vers l'arrière en forme de goutte, leurs interstries sont peu bombés et faiblement ponctués e) la couronne de soies située à l'apex des métatibias est composée de soies égales, d) le premier article du métatarse postérieur est un peu plus long que l'éperon apical supérieur du tibia.

Des confusions sont possibles. Il faut se souvenir qu'en France cette espèce a pour l'instant été observée principalement dans le massif des Vosges. Espèces morphologiquement proches : Agoliinus satyrus (Reitter, 1892) est un peu plus grande (5-7 mm) et présente une forme moins globuleuse, ses élytres ont une épine humérale et la ponctuation des stries élytrales entame les interstries. Loraphodius suarius (Faldermann, 1835) a le pronotum aux angles postérieurs tronqués. Les espèces du genre Parammoecius présentent une épine humérale et le premier article de leur métatarse postérieur est égal à l'éperon apical supérieur du tibia. Les espèces du genre Ammoecius ont la partie antérieure de la tête déclive en avant (de profil la tête apparaît bombée) et le premier article du métatarse postérieur plus court que l'éperon apical supérieur du tibia.

Les adultes sont observables principalement au début du printemps (avril).

Espèce coprophage endocopride.

Présente en Europe centrale et septentrionale. En France on dispose de très peu d'observations, la plupart provenant des forêts du massif vosgien. Espèce sténoèce recherchant les habitats forestiers où elle exploite les excréments de cervidés.